Le guide ultime pour bien débuter en ski de randonnée

Club Chilowe Ski de randonnée

Pour bien débuter en ski de randonnée, il y a un certain nombre de choses à savoir. Qu’est-ce que le ski de randonnée ? Quelle différence avec le ski de fond ? Quel équipement choisir pour débuter en ski de randonnée ? Où pratiquer le ski de randonnée en France quand on débute ?

On vous dit tout dans ce guide ultime du ski de randonnée pour les débutants !

Qu’est-ce que le ski de randonnée ?

Le ski de randonnée, ski de rando – ou skimo pour les intimes – s’appelait autrefois le ski de printemps. Il permet de s’affranchir des remontées mécaniques une fois les stations fermées (mais aussi quand elles sont ouvertes). Et ce, grâce aux peaux de phoques qu’on accroche sous ses skis pour grimper face à la pente.

Pour beaucoup, il incarne l’aventure au bout des spatules. Le ski de rando offre le sentiment mystique d’être un pionnier qui ride là où personne n’est encore passé. C’est une approche douce et respectueuse de la montagne, et gratuite ! Mais en ski de randonnée, le plaisir de la descente récompense toujours l’effort de la montée.

Accessible à tou·te·s, il faut quand même prendre quelques précautions. Équipement, technique, sécurité, destinations : suivez le guide !

Quelle différence entre ski de randonnée et ski de fond ?

La base de la base

Appelé ski nordique, le ski de randonnée consiste à se déplacer en montagne en parcourant un dénivelé souvent important. Alors que le ski de fond se pratique sur terrains plat, ou avec un dénivelé léger. La randonnée à ski se pratique le plus souvent hors-piste en réalisant sa propre trace, souvent avec l’aide d’un guide de haute montagne. Le ski de fond en revanche se pratique en station, sur des pistes dédiées. Côté matériel : les skis de randonnée ont des patins plus larges et épais, gage de stabilité dans tout type de neige.

C’est pas la taille qui compte ! ©Brian du Halgouet

Mouiller le maillot

Comme son nom l’indique, le ski de randonnée consiste randonner en montagne, spatules aux pieds ! On commence par grimper vers un objectif donné, qu’on atteint avec les skis accrochés uniquement à l’avant des chaussures. Les talons sont libres tandis que des peaux de phoques fixées sous les skis permettent de ne pas glisser. Pour descendre, on retire les peaux et on accroche le talon grâce à la fixation spécifique. On revient alors à une pratique qui ressemble furieusement au ski alpin classique.

Vive le talon libre ! ©Brian du Halgouet

Pourquoi faire du ski de randonnée ?

Toucher du doigt la liberté

Le ski de randonnée ouvre de nouvelles perspectives, dans un environnement qui se renouvelle sans cesse. Il permet de prendre le temps de découvrir la montagne, loin de la foule et des touristes amassés sur les pistes. Prendre le temps d’observer les traces d’un lièvre… S’émerveiller au passage d’un groupe de bouquetins… Mais aussi découvrir des espèces moins connues, comme le gypaète barbu et le tétras lyre.

Vive le grand air et la tartiflette ! ©Brian du Halgouet

C’est aussi l’occasion de pratiquer un ski plus responsable, une approche durable de la montagne. Remonter les crêtes enneigées, atteindre les sommets, goûter à l’immensité blanche et à la solitude, puis à l’ivresse de la poudre blanche. Bienvenue dans l’univers de la Reine des Neiges.

Découvrir une nouvelle pratique du ski

Il y a de nombreuses raisons de débuter le ski de randonnée :

  • Le côté sauvage
  • Le plaisir
  • La performance
  • L’indépendance

Vous pouvez également débuter le ski de randonnée plusieurs façons : pistes balisées, hors-pistes, couloirs…

Quoi qu’il en soit, si vous débutez le ski de randonnée, mieux vaut partir accompagné d’un guide. Car la pratique présente tout de même un certain nombre de dangers. Alors pour passer un bon moment en tout sécurité, jetez un œil aux séjours d’initiation au ski de randonnée du Club Chilowé !

À qui s’adresse le ski de randonnée ?

Les 5 profils de skieur de randonnée

Lequel ou laquelle de vos ami·e·s reconnaîtrez-vous dans ces 5 profils ?

La Collant Pipette

Habillée en combinaison moulante de la tête au pied, c’est la Surya Bonaly du ski. Son objectif : bouffer du dénivelé et monter le plus vite possible. Sa course de prédilection : la Pierra Menta. On la reconnaît à ses skis taillés comme des allumettes, pour gagner du poids. Efficace à la montée, le style est plus aléatoire à la descente. Pas grave, pour elle le kif c’est d’en baver !

Ses légendes : Kilian Jornet, Laetta Roux, Mathéo Jacquemoud, ou encore Stéphane Brosse.

Le Collé-Serré

Pour lui le temps s’est arrêté aux JO d’Albertville. Il skie toujours comme dans les années 80, genoux bien serrés. Dans la pente il aime comparer ses petits virages serrés avec les copains parce que c’est beau. Signe particulier : il ne supportera pas que vous sortiez de la trace à la montée.

Mais comme tout bon moniteur sur le déclin, il ne vous refusera jamais de partager un petit blanc sur le parking. Ses légendes : René de l’ESF, Tonton Gilbert, Chantal de la compta.

Rancho la machine, même dans la neige trafolée ! – ©Brian du Halgouet

Le Big Fat

Son truc à lui, c’est la descente. Tranquille à la montée tant qu’il peut envoyer du gros à la descente. La neige est croûtée, cartonnée, trafolée ? Même s’il fait grand beau pas question de sortir. Avec son sac airbag, il a un faux air de pisteur, même s’il n’a jamais vraiment compris la différence entre faces planes et gobelets.

C’est le mec qui vous dira « t’inquiète ça passe »… Jusqu’au moment où tu arrives à la rivière et que tu réalises qu’il va falloir sortir la machette.

La Pente Raide

Comme son nom l’indique, elle ne cherche que les pentes bien raides, mais alors bien bien raides ! Ah, et glacées tant qu’à faire … sinon c’est moins rigolo. Avide d’ouvertures impossibles, elle aime trouver de nouvelles voies. Pour rider, pas besoin de bâton, elle préfère le piolet. Ça tient mieux dans la glace. Et avec son faux air de guide, elle impressionne toujours les japonais dans la benne de l’Aiguille du midi.

Légendes : Pierre Tardivel, Alex Pittin, Paul Bonhomme, Marco Siffredi. 

Le Splitboarder

Avec ses raquettes aux pieds, on le croirait sorti d’un film de Nicolas Vanier. Version moderne du trappeur du grand nord, on le reconnaît aisément avec sa planche à repasser qui bringuebale dans son dos. Le snowboardeur bricoleur – ou celui qui a gagné au Bingo – est passé depuis peu au splitboard. Le splitquoi ? Comprenez un snowboard qui se sépare en deux pour remonter les pentes comme les copains en ski de rando.

Dans la peuf, c’est le camarade utile qui va toujours vous offrir un bout de saucisson, coincé derrière sa fiole de génépi qu’il fait macérer lui-même. Ses légendes : Marion Haerty, Xavier de le Rue, Jean Nerva, Jeremy Jones.

Quel matériel pour le ski de randonnée ?

Les bons skis

Si vous privilégiez les sensations à la descente, choisissez des skis larges, des fixations plus résistantes (mais plus lourdes) et des chaussures plus rigides. À l’inverse, si votre truc c’est la montée rapide, optez pour des skis fins, légers et des fixations poids plume.

Si vous préférez le snowboard, pas de panique : il existe le splitboard, qui comme son nom l’indique est une planche à neige qui se sépare en deux, voire en quatre pour certains modèles perfectionnés. Eh oui, vous ne pensiez quand même pas que les copains allaient vous tirer à la montée, si ?

On en revient toujours au matos ! ©Brian du Halgouet

Les bonnes fixations

Le système le plus répandu fonctionne avec un système d’inserts issus de la technologie Dynafit. L’avantage, c’est le gain en poids clairement appréciable à la montée, mais cela suppose d’utiliser des chaussures spécifiques, plus légères.

Si vous avez vos propres chaussures de ski, vous pouvez aussi opter pour un système polyvalent : des fixations et des chaussures un peu plus lourdes, mais plus confortables à la descente. Et substantiellement moins chères…

Les peaux de phoque

Les skis de randonnée viennent avec des peaux de phoque. C’est elles qui permettent de monter face la pente ! Dans le sens du poil, elles glissent, dans l’autre elles bloquent.

Rassure-toi Brigitte, les peaux sont désormais en synthétique ou parfois en mohair (chèvre). Pour être certain·e de faire le bon choix, consulter notre sélection de matériel pour bien s’équiper pour le ski de rando.

 

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La matériel de sécurité en ski de randonnée

DVA, sonde et pelle, le combo gagnant pour rester vivant

La montagne est un espace naturel et parfois dangereux. Évoluer loin des pistes balisées et sécurisées nécessite de respecter quelques règles de sécurité. La première d’entre elle est d’être équipé d’un DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche), d’une sonde et d’une pelle.

Sachez qu’il faut environ 15 minutes pour sortir une victime enfouie sous 1 mètre de neige lorsque vous disposez des trois éléments de sécurité. C’est le pelletage qui prendra le plus de temps. Au delà de 18 minutes sous la neige, les chances de survie diminuent très fortement. Elles plongent à 25% au delà de 45 minutes.

  • Le DVA est un équipement numérique qui émet un signal et qui permet la localisation en surface. Il fonctionne en émission comme en réception. Lorsque vous skiez, vous êtes en mode « émission » Si vous devez chercher quelqu’un, vous basculez en mode « réception ». Le DVA se porte comme un holster de pistolet sous votre 2ème couche.
  • La sonde permet la localisation exacte et la mesure de profondeur.
  • La pelle permet de dégager la victime !
Le trio gagnant (Sonde + Pelle + DVA) ! ©Brian du Halgouet

Comment utiliser un DVA ?

De nombreuses associations ou organismes proposent des formations pour ceux qui souhaitent découvrir la montagne (se former au maniement d’un DVA, d’une sonde et d’une pelle, à la nivologie, et à s’orienter…)

  • L’ANENA – Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches
  • FFCAM – Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne
  • La Chamoniarde – Société de Prévention et de Secours en Montagne
  • Safety Shred Days à La Rosière – Evénement à l’initiative de Victor Daviet, snowboarder pro, pour se former à la gestion des risques en montagne et au secours en avalanche, le tout dans une bonne ambiance

Le maniement du DVA, de la sonde et de la pelle, ainsi que les bons réflexes à avoir en cas d’avalanche font également partie intégrante de tous les séjours de ski de randonnée du Club Chilowé. Votre Captain vous formera et s’assurera par le biais d’exercices pratiques que vous êtes prêt·e à évoluer en toute sécurité en haute montagne avant de débuter les randonnées à ski.

Cette vidéo de 5 minutes pour vous aider pour comprendre les bases de la recherche de victimes avec DVA.

Quelles applications utiliser en ski de randonnée ?

La matériel pour le ski de randonnée se trouve aussi dans votre téléphone ! En pleine nature ou pour préparer ses sorties, la technologie peut être un puissant allié. Voici 4 applis pour pratiquer le ski de rando :

  • FatMap : cette application contient des cartes en 3D sur lesquelles il est possible de zoomer à de très petites échelles et d’observer la montagne sous tous les angles pour visualiser son itinéraire depuis son canap’ la veille. 
  • Iphigénie : accès à la cartopgraphie GPS simple, toutes les cartes IGN à dispo ! 
  • Skitour : forum de passionnés de ski de rando qui partagent des itinéraires (topo ou guides) ainsi que leur retours d’expériences qui donnent une bonne idée de l’état et des conditions de l’itinéraire. 
  • Météoski : application Météo-France spécialisée sur la météo des neiges et l’état d’enneigement et donnant accès au BRA (Bulletin du Risque d’Avalanche)

Comment s’habiller en ski de randonnée ?

La technique de l’oignon

En ski de randonnée, vous allez avoir froid sur le parking, chaud dès qu’il faudra monter, froid au sommet puis de nouveau chaud à la descente… Un vrai cauchemar pour votre corps !

S’équiper de vêtements respirants et offrant une bonne régulation thermique est primordial. On oublie le tricot de corps en coton de Mamie et on s’équipe d’un vrai tee-shirt technique, en laine Mérinos par exemple. C’est la base du principe des 3 couches.

CQFD – ©Alexandre de Coureur Des Bois

Voici la solution :

  • Une première couche, dite respirante et qui n’absorbe pas l’humidité. Exemple : un tee-shirt en polyester (recyclé), laine mérinos ou Tencel.
  • Une deuxième couche, dite thermique, qui tient chaud mais évacue la transpiration. Exemple : une polaire, voire un pull en laine
  • Une troisième couche, qui protège du vent et de la pluie mais qui évacue la transpiration. Exemple : une veste de type Gore-tex.

Comment faire son sac en ski de randonnée ?

Du côté du sac à dos (sac classique ou sac airbag) il faut opter pour un volume conséquent (24 litres) afin de pouvoir tout faire rentrer. Retrouvez la sélection des 20 produits que nous recommandons dans l’article “Bien s’équiper pour le ski de rando : quel matos choisir ?”

  • Les peaux de phoque
  • Le DVA – l’appareil de “Détection de Victime en Avalanche”
  • La pelle
  • La sonde
  • Les lunettes de soleil
  • Deux paires de gants : une paire légère et une plus chaude
  • Un bonnet
  • Un masque de ski pour la descente
  • La crème solaire
  • De l’eau
  • Le casse-croûte
  • Un pique-nique si vous comptez y passer la journée
C’est l’heure du casse-crôute ! ©Brian du Halgouet

Quand pratiquer le ski de randonnée ?

Tant qu’il y a de la neige… Il y a de l’espoir ! L’immense avantage du ski de randonnée, c’est qu’on peut pratiquer une bonne partie de l’année. La saison s’étend facilement de septembre à juin. Attention toutefois selon la période, on ne partira pas à la même heure et on adaptera ses itinéraires.

Au début de l’hiver et avec les températures froides, il n’est pas nécessaire de partir avant le chant du coq. Dès février, il convient en revanche d’avancer son départ car sous l’effet du soleil, le manteau neigeux évolue et peut devenir plus instable. Gare à l’avalanche !

Pas de soleil… pas de soleil ! ©Brian du Halgouet

Si vous partez sur plusieurs jours, certains refuges ont une partie non-gardée accessible toute l’année. Sinon, pour bénéficier du confort d’un repas chaud et de la chaleur du poêle, il faudra attendre l’ouverture des refuges en mars.

Quelles règles de sécurité en ski de rando ?

Regarder la météo

La première chose à faire lorsque l’on part en montagne, c’est de regarder la météo. Oubliez votre présentatrice météo préférée, orientez-vous plutôt vers Météo France qui édite tous les jours à 16h le BERA (le Bulletin d’Estimation du Risque d’Avalanche) et donne un indice de risque sur une échelle de 1 à 5, basé sur les relevés des stations météorologiques locales ainsi que les observations des pisteurs ou de correspondants pour chaque massif. Dans tous les cas renseignez-vous toujours auprès des professionnels sur place et recroisez les informations lorsque vous préparez votre course.

Le risque d’avalanche : de 1 à 5

Attention aux facteurs humains

Vous vous en doutez, nos habitudes, nos suppositions et nos motivations sont susceptibles d’altérer notre jugement en montagne.

Voici les 6 cas de figure que l’on rencontre le plus souvent :

  • L’habitude : c’est le fait de répéter la même action dans une situation qui est familière.
  • L’obstination : notre bon sens peut être altéré en cas de danger par le désir de parvenir à tout prix au but initialement fixé. « On avait dit qu’on faisait le sommet. »
  • Le désir de séduction : s’engager sur un itinéraire ou une pente, pour nous faire remarquer par une personne que l’on cherche à séduire ou un groupe dans lequel on cherche à se faire accepter.
  • L’aura de l’expert : parfois un leader informel va émerger car il dégage une impression positive qui peut conduire le groupe à lui attribuer des compétences qu’il n’a peut-être pas (le plus âgé, le local du coin, le meilleur rider, la plus grande gueule…).
  • Le positionnement social : en montagne un groupe qui se sait observé ou qui aura tout simplement croisé ou doublé un autre groupe aura davantage tendance à s’engager dans une pente à risque.
  • La sensation de rareté : le mécanisme de la rareté intervient lorsque l’on est face à une opportunité rare (c’est ma dernière journée de ski , c’est le seul jour où il fait beau, je suis le premier à faire la trace…)
‍Leçon n°1 : ne pas provoquer Rancho ! ©Brian du Halgouet

Savoir renoncer

La perception du risque est une affaire subjective, selon son expérience et ses compétences. Xavier de Le Rue a évidemment un peu plus de marge en montagne que son garagiste. Restez lucide et prenez les bonnes décisions selon votre niveau et l’ensemble des conditions environnantes ! Ainsi lorsque la météo tourne, qu’une personne commence à fatiguer, ou que l’on a pris du retard sur l’horaire prévu, il est sûrement temps de dire stop.

Comment ça on rentre à la maison ? ©Brian du Halgouet

Vous ne vous posez pas la question lorsque le gros voyant rouge s’allume sur le tableau de bord de votre petit bolide ou qu’une méchante fumée noire jaillit tout d’un coup sous le capot. Le garagiste de Xavier vous dirait qu’il est temps de se ranger sur bande d’arrêt d’urgence. Dans notre société, le renoncement est perçu de manière négative. Mais même s’il est difficile, le renoncement est incontournable en montagne.

Allez, ciao les marmottes, je rentre à Panam ! ©Brian du Halgouet

Où pratiquer le ski de randonnée ? Les meilleurs spots de France

Les copains des grands boulevards sont dépendants des remontées mécaniques. À l’inverse, le skieur de randonnée, lui, est libre d’aller où bon lui semble. Ou presque.

Le mieux pour démarrer le ski de rando, c’est d’effectuer un séjour d’initiation au ski de randonnée avec un guide avec le Club Chilowé !

On a conçu pour vous des séjours d’aventure dans les meilleurs spots d’initiation de France !

Premières Traces : découverte du ski de randonnée au cœur du Beaufortain

Premières Traces : découverte du ski de randonnée au cœur du Beaufortain

​Situé à proximité d’Albertville en Haute-Savoie, le massif de la Lauzière présente de nombreux sommets propices à la découverte du ski de randonnée. Durant ce séjour, vous pourrez gravier le sommet des Frettes (2527m), le pic du Rognolet (2659m), ou encore le col de la Valette (2291m).

Ce séjour s’adresse aux débutants en ski de randonnée – mais avec un niveau en ski alpin piste noire et une première expérience en ski hors piste conseillée. Cliquez ici pour en savoir plus sur cette découverte du ski de randonnée au cœur du Beaufortain.

La Balade Sauvage : week-end découverte du ski de randonnée dans le Vercors

La Balade Sauvage : Week-end découverte du ski de randonnée dans le Vercors

Situé au sud-ouest de Grenoble, le Vercors est l’un des massifs les plus sauvages de France. Niché juste entre Belledonne, la Chartreuse et les Écrins, ses hauts-plateaux et ses crêtes  enneigées offrent des panoramas époustouflants. S’il fait beau, vous pourrez même apercevoir le Mont-Blanc !

C’est l’un de nos spots préférés pour débuter le ski de randonnée. On vous y emmène déconnecter le temps d’un week-end sportif incroyable dans une région peu fréquentée. Ce séjour est l’occasion non seulement de découvrir le ski de randonnée avec Damien, l’un de nos Captains Chilowé préférés. Mais aussi de dormir dans une ferme de montagne typique du coin, déguster de savoureux repas montagnards, et trinquer au génépi !

Cliquez ici pour en savoir plus sur cette initiation au ski de randonnée dans le Vercors.

Meije Éternelle : initiation au ski de randonnée au pays de la Meije

Meije Éternelle : initiation au ski de randonnée dans les Écrins

La Meije , au cœur du massif des Écrins, est l’un des spots de France les plus célèbres pour le hors-piste, le freeride et le ski de randonnée !

Surplombant le célèbre village d’altitude de la Grave, où vous serez accueilli·e·s dans la chaleur d’un gîte typique, la Meije est un véritable écrin immaculé. L’endroit parfait pour ce séjour d’initiation au ski de randonnée ! Raphaël, votre Captain Chilowé, est un guide de haute-montagne qualifié et bienveillant. Il vous enseignera tout ce qu’il y a savoir : technique, nivologie (lecture des couches neigeuses) et sécurité en haute-montagne, notamment le maniement du DVA, de la pelle et de la sonde.

Marquée par l’ascension du Pic Blanc du Galibier (2955m), cette aventure vous fera prendre de la hauteur ! Cliquez ici pour en savoir plus sur cette initiation au ski de randonnée dans les Écrins.

PS : Pour fêter la nouvelle année en pleine nature, on vous propose également une version aménagée de ce voyage le soir du réveillon.

Face à la Meije : Nouvel an ski de randonnée au cœur du massif des Écrins

Au programme : (un peu) moins de ski de randonnée, mais beaucoup plus de fromage et de génépi !
Pour en savoir plus, cliquez ici.

La Route des Cimes : week-end ski de randonnée en Savoie

La route des Cimes : week-end ski de randonnée en Savoie dans le Massif des Grandes Rousses

Vous avez déjà une première expérience en ski de randonnée ? Alors on vous propose La Route Des Cimes : un week-end ski de randonnée dans les Grandes Rousses, en Savoie. Un massif exceptionnel pour la pratique du ski de randonnée !

Au programme : l’ascension de l’Aiguille de la Laisse, culminant à 2892 mètres d’altitude, avant de profiter d’une nuit au refuge de l’Étendard où vous dégusterez de bons fromages savoyards et trinquerez au génépi. Le lendemain, direction la Cime de la Valette à 2858 mètres, en traversant le Glacier de Saint Sorlins ! Un programme sportif offrant des sensations grisantes et enivrantes hors des sentiers balisés.

Cliquez ici pour savoir plus sur ce week-end ski de randonnée en Savoie.

Les Arcs, pour pratiquer en station

Même pas peur ©Brian du Halgouet

Vous souhaitez pratiquer le ski de randonnée en autonomie ? Certaines stations comme Les Arcs proposent plusieurs itinéraires aménagés pour pratiquer en toute sécurité.

Si vous êtes un skieur aguerri, lisez aussi cet article : 5 itinéraires de ski de rando en France.

Conclusion

Vous savez désormais ce qu’est le ski de randonnée ! Vous connaissez le matériel à avoir avec soi et les règles de sécurités pour pratiquer en sécurité. Et désormais, vous savez quels sont les meilleurs spots de France à explorer en ski de rando.

Vous êtes parfaitement armé·e·s pour pour bien débuter en ski de randonnée. Il n’y a plus qu’à vous laisser glisser !